En juillet 2014, j’ai avalé la pilule rouge. En surfant sur Internet, je découvre la souffrance et l’exploitation animale, la destruction de la planète. Depuis, rien n’est comme avant.

Depuis cette révélation, j’ai l’impression d’avoir ouvert les yeux et de voir le monde sans filtre. J’ai d’abord arrêté de manger de la viande, puis je suis passée aux aliments bio. En 2016 j’ai adopté le zéro déchet et je suis devenue vegan.

Aujourd’hui, je fais mes courses en vrac, je mange bio, de saison et local (dans la mesure du possible) et il n’y a plus de P.O.A. dans ma cuisine.

Dit comme ça, ca à l’air facile ! Mais il y a 2 ans quand tout ça à commencé, j’aurais aimé que quelqu’un me dise…

Ne dîtes pas tout de suite que vous devenez végéta*ien

Quand j’ai pris ma décision d’arrêter la viande, je l’ai crié sur tous les toits. Idem quand je suis devenue vegan. GROSSIÈRE ERREUR. Comme je vous le disais dans mon récent article sur l’extrémisme,une fois que l’on est mis dans une case, il est très difficile d’en ressortir.

J’ai un tempérament impatient et impulsif, j’ai aussitôt prévenu mes proches de mon choix. Du coup, dans les mois qui ont suivi, lorsque j’ai fait des écarts, je m’en suis pris plein la gueule. Laissez-vous une marge de manœuvre, laissez-vous le temps d’apprivoiser votre nouveau mode de vie avant de publier un communiqué officiel.

Prenez votre temps

Devenir végétarien ou vegan du jour au lendemain est quasiment impossible. Il y aura forcément des ratés, des doutes, des questionnements, des écarts. Encore aujourd’hui, après 2 ans de végétarisme et 2 mois de végétalisme, j’utilise encore des « jokers ». Dites-vous bien que vous être dans une démarche qui peut prendre du temps et il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.

Prenez le temps pour découvrir de nouveaux aliments, pour changer vos habitudes, pour faire les choses comme il faut. Arrêter la viande et le poisson (oui, le poisson est un animal) c’est assez facile. Mais supprimer les produits laitiers et les oeufs, c’est une autre paire de manches ! Vous n’imaginez pas le nombre de plats qui en contiennent, même les plus inattendus (comme par exemple le haché végétal qui contient bien souvent de l’oeuf).

 

N’essayez pas de convertir votre entourage

Lorsqu’on devient végéta*ien, on a envie de prêcher la bonne parole autour de soi. Dans un premier temps, vous aurez tendance à oublier que vous avez vous-même été omnivore et à vouloir traiter tout le monde de mangeur de cadavre. Grosse ambiance pendant les repas de famille. Une chose est sûre : vous ne pouvez pas convertir quelqu’un. Au mieux, vous pouvez influencer, inspirer, questionner. Mais devenir végétarien ou vegan est un choix personnel, vous ne pouvez pas le faire à la place des autres.

Quand je dis personnel, c’est dans le sens où il ne peut être pris et assumé que par l’individu en question. Si on prend en considération toutes les vies sacrifiées pour un régime omnivore, ça devient un peu moins personnel, mais c’est un autre débat.

Restez calme !

Je ne me suis jamais autant énervé que depuis que je suis devenue vegan. Déjà, à la base, je suis plutôt du genre susceptible, mais alors là j’ai atteint des sommets de rage et de désespoir. Vous allez forcément être frustré, énervé, désemparé face aux réactions des omnivores. On reproche souvent aux végans d’être trop agressifs et malheureusement cette réputation nous cause du tort. Mais honnêtement, s’énerver ne sert à rien (même si c’est tentant). Le mieux est d’éviter le conflit, surtout quand vous vous adressez à quelqu’un qui veut juste vous emmerder piéger en vous posant des questions à la con.
 

N’en parlez pas à table

 Enfin, dernier conseil, n’abordez pas les sujets qui fâchent à table. Même si les repas en groupe risquent de devenir compliqués, ce n’est vraiment pas le meilleur moment pour parler de régime alimentaire et de souffrance animale. Ça va surtout gâcher le repas de tout le monde et vous risqueriez d’avaler votre tofu de travers.

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