Slow fashion : qu’est-ce que la mode éthique ?
Cela fait déjà plusieurs mois que je réfléchis à cet article sur la mode éthique. A vrai dire, je repoussais le moment de l’écrire car je ne sais pas du tout comment aborder ce sujet. J’ai tellement de choses à vous dire, que je ne sais pas par quoi commencer.
La « mode éthique », aussi appelé « slow fashion », fait partie du courant slowlife. Vivre mieux, vivre plus lentement mais aussi plus consciemment… Adopter des habitudes de consommation plus responsables. En bref, se faire du bien tout en préservant la planète, les animaux humains et non-humains.
The True Cost est un documentaire sur la mode disponible sur Netflix. Il m’a foutu une claque monumentale. Une claque à peu près du même calibre que celle qui a changé ma façon de manger il y a maintenant 3 ans. Ce film parle de l’industrie de la mode et il fait froid dans le dos. Pour tout vous dire, j’ai pleuré pendant une bonne partie du documentaire.
La vérité sur l’industrie de la mode
Alors quelle est cette vérité ? Pour résumé, si nous pouvons acheter aujourd’hui des vêtements à bas prix dans le premier magasin venu, c’est parce qu’à l’autre bout de la chaîne, des personnes paient de leur vie notre irrépressible besoin de consommation. Il y a deux problèmes majeurs : tout d’abord la production de nos vêtements, puis leur destruction.
Loin de chez nous, des femmes, des hommes et des enfants s’usent la santé à fabriquer des vêtements bon marché pour un salaire de misère. Leurs conditions de vie et de travail sont effroyables. Vous avez sans doute entendu parler de cette usine qui s’est effondrée au Bangladesh en 2013, causant la mort de milliers d’employé.e.s. Ce n’est malheureusement qu’un histoire tragique parmi d’autres (et le pire c’est que les patrons savaient que le bâtiment risquait de s’effondrer à tout moment). Mais comme toutes les catastrophes, deux semaines après on n’en parlait déjà plus aux infos et petit à petit les gens ont oublié cette tragédie.
« Des vêtements produits par notre sang »
C’est le point de départ du reportage « The True Cost » mais le film explique comment fonctionne cette industrie. Il y a beaucoup de recherches, d’investigations et d’interviews. A un moment du reportage, une de ces innombrables petites mains témoigne de sa détresse. Voici ses mots :
« Il n’y a pas de limites au combat des ouvriers du Bangladesh. Chaque jour, on se lève tôt le matin, on va à l’usine et on travaille dur toute la journée. Et avec tout ce dur travail, on conçoit les vêtements. Et c’est que les gens portent. Les gens n’ont pas idée à quel point c’est dur pour nous de concevoir les vêtements. Ils se contentent de les acheter et de les porter. Je pense que ces vêtements sont produits par notre sang.
Beaucoup d’ouvriers textiles meurent dans différents accidents. Comme l’année dernière, un effondrement à Rana Plaza. Beaucoup d’ouvriers sont morts là-bas. C’est très douloureux pour nous. Je ne veux pas que quiconque porte quelque chose qui a été produit par notre sang. On veut de meilleurs conditions de travail et que le monde en prenne conscience. Je ne veux pas qu’un autre patron comme le patron de Rana Plaza prenne un tel risque et force les ouvriers à travailler dans de telles conditions. Pour qu’il n’y ait plus d’ouvriers qui meurent ainsi. Pour qu’il n’y ait plus de mères qui perdent leur enfant comme ça. Je ne veux plus jamais ça, je veux que les patrons soient plus conscients et prennent soin de nous. »
Les vêtements de la fast-fashion, ceux que l’on achète et que l’on jette 6 mois plus tard, sont fabriqués dans des conditions horribles. Et leur destruction est également dramatique pour l’environnement. C’est un désastre à la fois écologique et humanitaire. Je ne peux pas vous résumer tout le documentaire, mais je vous invite vivement à le regarder. C’est le premier pas vers la mode éthique.
Mode éthique : comment s’habiller de façon responsable ?
Alors qu’est-ce qu’on peut faire, nous, occidentaux ? Il n’y a pas de solution miracle mais je pense que l’on peut agir à notre niveau, notamment en adoptant une mode éthique. Si la demande baisse, l’offre baisse. Ça paraît logique mais on sait bien que ce n’est pas aussi simple. Personnellement, je n’y connais rien en économie et en commerce mais je me doute bien que pour avoir des prix bas ici, il faut des prix bas aussi là-bas. Je ne sais pas ce qu’il adviendrait de ces personnes si on arrêtait tous d’acheter ces vêtements de la honte. Si vous voulez plus de détails sur cette industrie et ce documentaire, je vous conseille l’article de La Carotte Masquée (voir lien en fin d’article).
Note : bien évidemment, la solution ultime est de faire ses propres vêtements en utilisant des tissus fabriqués localement dans des conditions respectables. Cependant, ce n’est pas à la portée de tous.tes.
Consommer moins
La première chose que l’on peut faire, et ce assez facilement, c’est de mieux consommer et de réfléchir à nos achats. Pour cela, je me suis inspirée du guide GREEM 21 de Natasha pour adopter la mode éthique. Nous sommes nombreux.euses à nous habiller chez Zara, H&M, Monoprix, Camaïeu, Cache Cache et toutes les autres enseignes de prêt-à-porter. Leurs vêtements sont tendances et peu cher. La qualité n’est pas toujours au rendez-vous mais après tout, pour le prix que ça coûte… Et puis on changera dans 6 mois, nan ? Il faut arrêter de consommer les vêtements comme des paquets de Twix.
Partant de ce constat, j’ai commencé à choisir mes vêtements de façon plus responsable et plus consciente. Si je dois faire du shopping, je fais une liste précise de mes besoins et je ne m’en écarte pas (même si parfois c’est dur). Je ne vois plus le shopping comme un loisir, un réconfort ou une occupation. Evidemment, ça ne doit pas devenir une corvée mais désormais j’achète des vêtements quand j’en ai besoin et non parce que j’ai passé une mauvaise journée !
Et puis surtout, je choisi mieux mes articles. S’il me va impec, qu’il est bien coupé, que la couleur me plaît, et qu’il va avoir plusieurs pièces de mon dressing, banco ! Mais si j’hésite sur la forme des manches, la fermeture, la couleur un peu trop voyante… Je remets dans le rayon aussitôt. Je peux faire 12 magasins pour trouver une veste. Mon compagnon trouve que je suis difficile, je préfère dire que je suis consciencieuse.
Note : la mode éthique passe aussi par une fabrication végane (sans produit animal) et cruelty-free cruelty-free (végane et non testée sur les animaux), ce qui veut dire sans laine, sans cuir, sans soie, sans fourrure.
Consommer mieux
Petit à petit, j’apprends à choisir des pièces un peu plus chères mais de meilleure qualité, avec une coupe plus classique (donc polyvalente). Une abonnée m’a dit une fois « au prix d’un jean Bonobo, je peux en acheter plusieurs chez H&M ». D’accord, mais est-ce que j’ai besoin d’avoir 8 jeans dans mon placard ? Absolument pas. Je préfère mettre 50€ dans un jean de qualité, bien coupé et produit de façon correcte (la gamme Instinct de Bonobo est éco-friendly), que dans 3 jeans qui ne vont s’abîmer, se délaver ou se détendre au bout de quelques mois. L’investissement est bien plus rentable. N’hésitez pas à économiser pour vous payer des pièces plus chères et de meilleure qualité. C’est ça aussi, la mode éthique.
Les vêtements de la fast-fashion sont rarement de bonne qualité. Au prix qu’on les achète et au prix qu’ils sont fabriqués, il ne faut pas en espérer grand chose. N’ayant aucun intérêt pour la mode, j’ai mis du temps à accepter de dépenser pour des vêtements. Mettre 60€ dans un pull ? Il y a un an, j’aurais refusé tout net. Cependant, je vois bien aujourd’hui que mon pull Bonobo (oui, encore eux) est toujours nikel 2 ans après, alors que mon pull Pimkie qui a coûté deux fois moins cher est bon pour la poubelle. Et puis, avec l’âge (#trentenaire) je commence à apprécier les belles choses. J’apprécie de porter un beau pull, un pantalon bien coupé, un joli chemisier.
Au cours d’une session shopping, si l’on se fixe un budget, on peut le dépenser de plusieurs façons : avec une multitude petits articles peu chers, ou avec 2 ou 3 belles pièces. A votre avis, quelle est la meilleure méthode ?
Consommer autrement
Dernière étape vers une garde-robe éthique, c’est le choix des matières et de la fabrication. Malheureusement, je n’ai pas les moyens de m’offrir uniquement des pièces en coton ou lin bio, cruelty-free, fabriquées localement dans des conditions décentes, etc. Evidemment je rêve d’un dressing 100% responsable mais une veste à 200€ ou un pull à 100€, ce n’est pas encore possible. Même si je suis convaincue du bien fondé de cette démarche, je dois aussi prendre en compte la réalité matérielle de mon compte en banque.
En attendant, je regarde bien les étiquettes. J’essaie de consommer local, de choisir des pièces en coton bio ou d’autres matières naturelles (lin, chanvre, cuir végétal) et j’évite le made in China / Bangladesh / bout du monde. Je ne vais plus dans les magasins de prêt-à-porter et je cherche plutôt de petites marques européennes. En résumé, je fais de mon mieux possible en fonction de mes revenus, de mes convictions (et de ma condition de simple humaine soumise aux tentations du marketing).
Pour aller plus loin
Je vous invite à lire ces quelques articles de blogueuses green.
- Coline, qui vient d’ailleurs de créer sa propre marque éthique et écoresponsable, nous parle du prix des choses.
- Victoria, dont j’adore les lookbooks, évoque son propre cheminement vers la mode éthique et une consommation plus responsable.
- Aurélia vous parle en détail du documentaire The True Cost, avec chiffres à la clés.
Pour trouver des vêtements et accessoires éthiques, je vous renvoie vers mon mini annuaire de marques éthiques. Vous pouvez aussi consulter mon tableau Pinterest.
Et vous, vous en pensez quoi ? Vous êtes plutôt consommateur passif ou consommateur militant ? N’oubliez pas que acheter c’est voter… Venez m’en parler en commentaires !
Cordialement
En passant sur Instagram j avais vu comme ce reportage t avais bouleversé… et je compte le voir à tout prix !!
Je suis entièrement d’accord avec toi mais mon hic perso et que je ne peux consommer à ce prix . Donc pour le moment c’est friperies, récup et ce pour juste le nécessaire ( je ne suis pas une fan de mode ) donc facile pour vous. Par contre étant maman de 3 enfants je comprends leurs passions pour la mode,les marques…. Je leur parle des dégâts engendrés par la surconsommation . .. Mais je ne peux choisir à leur place. Quand leur moment sera venu ils ouvriront les yeux ou pas….
Merci pour cet article, ô combien nécessaire !
On ne peut pas tous consommer éthique du jour au lendemain, mais faire des efforts c’est deja bien. Et l’occasion ou les friperies c’est un bon moyen.
On est tellement formaté.es à consommer sans se poser de question que ça n’est pas facile pour tout le monde mais c’est grace à des gens comme toi que les mentalités évolueront !
si je fais changer ne serait-ce qu’une personne, j’aurais réussi ma mission XD
Pour moi, la mode éthique n’est pas possible parce qu’elle ne fait que des tailles « normales » . On ne trouve presque rien de au delà du 44. J’espérais maigrir en devenant végétarienne mais ça fait 3 ans et je garde mes kilos.
Bon, je trouve d’autres gestes pour être un bon colibri 🙂
c’est vrai que l’offre n’est pas encore très étendue mais j’espère que ça va évoluer dans le bon sens 🙂
Très bon article. Ceci dit il me semble qu’acheter des vêtements d’occasion c’est encore un pas de plus : moins de déchet, économie circulaire et solidaire (vive les ressoucerie, Emmaus, vide-grenier….)
en effet, le marché de l’occasion est une très bonne alternative 🙂
J’ai de plus en plus de mal à m’acheter des vêtements. Mon budget me permet peu d’acheter de belles pièces éthiques (et j’ai un problème de style avec la mode éthique qui ne correspond pas à mes besoins de pièces classiques bien souvent).
Alors je me suis tournée vers l’occasion. J’achète 90% de mes vêtements et ceux de mes enfants d’occasion (plus difficile pour mon mari, il y a moins d’offres pour les hommes). Un bon moyen de respecter mon budget tout en ne cautionnant pas les magasins qui font produire leurs marchandises dans des ateliers insalubres du Bangladesh.
tu as tout à fait raison, en attendant de pouvoir s’offrir des pièces éthiques ou que les gammes s’agrandissent, on peut déjà s’orienter vers les vêtements d’occasions 😉
Bonjour,
Merci pour cet article. J’étais tombé un jour sur ce blog http://www.happynewgreen.com/ qui est une mine d’or pour trouver des marques éthiques! Malheureusement, il est très orienté « femme ». A quand la même chose pour les hommes ?
merci du tuyau 😉
Super article! Comme toi, j’essaye de reduire un maximum ma consommation de fast fashion et privilegier le local, ethique et green. Ce n’est pas facile tous les jours et parfois je craque mais je fais de mon mieux pour changer mes habitudes 🙂
Merci pour ce film, il est bouleversant et il éveil nos consciences. Personnellement je ne consomme pas à outrance mais je consomme le moins cher possible niveau fringue, bien sûr chez la plupart des grandes marques citées. Je commence juste depuis la naissance de mon fils à me rendre compte qu’on mange mal qu’on pollue et qu’on s’en fou. Quand on cherche un minimum d’informations sur la consommation résonnée on se trouve face à une montagne d’erreurs que l’on fait. J’aimerai tellement tout changer au quotidien mais c’est dur. La mode n’était pas une de mes préoccupations meme en lisant ton article je me suis dit oui enfin j’ai pas les moyens. Et puis ce film … MERCI. Je vais deja faire le tri, vendre, donner puis lorsque j’aurai envie d’acheter je ferai beaucoup plus attention à la provenance ou aux matériaux utilisés.
Avant de voir ce film, moi aussi je me disais que la mode éthique c’était pas pour moi. Aujourd’hui, je n’ai toujours pas les moyens d’acheter des pièces 100% éthique mais au moins je n’achète plus de vêtements de fast-fashion, j’ai largement assez dans mon armoire. Et puis il ne faut pas oublier qu’acheter d’occasion c’est aussi une façon de consommer responsable !
Encore un article te ta part qui me séduit. La démarche est très difficile je trouve. Plus difficile encore que de manger sain/mieux. En tout cas j’attends avec impatience l’annuaire dont tu parles. Pour être honnête, je ne connais aucune marque ethique en fait… J’achète encore mes vetement chez H&M and Co… Mais j’aimerais changer ça et consommer mieux. D’ailleurs j’ai une question : comment savoir comment son fabriqués les vetements de ces grandes enseignes ? Par exemple ma boutique préférée est Etam, et aussi Camaieu. Comment je peux savoir si ils sont « mieux » ou « pire » que les autres.. ?
Autant il est facile de se renseigner sur la production des aliments, autant pour les vêtements c’est bien plus difficile. Les marques ne livrent pas facilement leurs petits secrets. La première chose à faire, à mon avis, c’est de regarder sur leur site, certaines marques expliquent leur façon de procéder. Ensuite, il faut regarder les étiquettes. Camaïeu par exemple, vend des vêtements fabriqués au Bangladesh. Et surtout il faut garder son esprit critique car les marques de vêtements aussi font du greenwashing.
Merci pour ta réponse. C’est pénible de devoir se renseigner dès qu’on veut acheter le moindre truc, mais en même temps, c’est nécessaire. Heureusement des blogs comme le tiens aident à y voir plus clair ! 🙂
Merci beaucoup pour cet article qui rejoint mes réflexions. Merci de m’avoir fair découvrir Bonobo. J’attends la liste avec impatience !
Voici l’annuaire : http://maconscienceecolo.com/annuaire-mode-ethique/
Il sera mis à jour régulièrement !
Étonné de ne pas voir https://www.lagentlefactory.com/ dans cet article.
Il vient de sortir son site web la semaine dernière mais très bonne référence, made in france, vêtements biologiques et recyclés.
tout simplement parce que je n’ai nommé aucune marque, elles sont toutes dans l’annuaire en lien à la fin de l’article 😉
Je fonctionne exactement de cette manière (un joli pull = 3 article pas chers ailleurs), et finalement, c’est simplement une question de vases communicants pour que mon compte en banque ne soit pas impact.
Je fais encore quelques faux pas, mais c’est vraiment ainsi que j’ai envie d’avancer dans ma façon de consommer la mode.
Je te découvre ton blog à l’occasion de ce chouette article.
Je suis une consommatrice embêtée : j’ai beaucoup acheté en friperie quand j’étais étudiante, soit quand j’avais du temps mais pas d’argent. Maintenant que j’ai un peu plus de moyens mais que je manque cruellement de temps, c’est devenu plus difficile d’acheter en friperie : il faudrait sortir du travail suffisamment tôt et n’avoir rien à faire en rentrant à la maison pour compenser d’avoir pris ce temps-là. En revanche, j’achète pas mal sur vinted, y compris des pièces en très bon état, dont je sens qu’elles sont un achat compulsif de la vendeuse. J’ai pu retrouver des vêtements d’une collection à l’autre, et c’est vraiment pratique pour tous les vêtements moins mode mais aux bonnes compositions. Pour une robe en soie Sézane par exemple, ça reste difficile. Une autre d’une enseigne moins côtée peut être radicalement moins chère.
En achetant d’occasion, j’achète quand même, et je me demande à quel moment il faut se dire stop.
Je ne crois qu’il ait de solution parfaite car chacun.e d’entre nous est différent.e. Le fait d’acheter d’occasion, c’est déjà une façon de consommer responsable, puisque même si le vêtement vient d’une marque pas franchement clean, au moins on ne fait pas de déchet supplémentaire et on ne leur donne pas d’argent directement. Quand à savoir où il faut s’arrêter, je te conseille mes articles sur le dressing minimaliste 😉
J’avoue essayé de tendre vers un mode de vie le plus éthique possible, aussi quand j’ai découvert les dessous de la fast fashion, moi qui ne faisait déjà pas beaucoup de shopping (1 à 2 fois par an) ai complètement arrêté, je ne savais plus quoi faire, quoi acheter, où, sans participer à un système inégal, profondément injuste et destructeur. J’étais également profondément écœurée par la société ultra-consumériste dans laquelle nous vivons et ne supportais plus cette frénésie sans sens autour de l’achat de biens quelques qu’ils soient. La solution que j’ai finalement trouvé, notamment depuis que je suis à Madrid, est l’achat de seconde main, en friperies mais également en « charity shop », je peux ainsi avoir le plaisir d’acheter des vêtements qui me plaisent, à petits prix et a priori sans trop influer sur la demande ni puiser dans les ressources naturelles. Cependant c’est une solution imparfaite car ne fonctionne pas pour les sous-vêtements et chaussettes, j’avoue que pour l’instant je reste avec mes trous et orteils visibles mais éventuellement un jour il faudra trouver une solution (d’ailleurs si tu connais des marques pas trop horrible pour ça…).
Les vêtements de seconde main, c’est vraiment l’idéal pour s’habiller avec un impact quasi nul sur l’environnement. J’avoue que je n’ai pas le courage d’aller sur Paris pour faire le tour des friperies… J’essaie d’acheter le moins possible et de façon responsables même si ce n’est pas encore parfait. Si tu cherches des marques éthiques, tu peux regarder du côté de mon annuaire http://maconscienceecolo.com/annuaire-mode-ethique/. Pour les chaussettes, je crois que « Peau Ethique » en propose mais je ne connais pas bien leurs conditions de fabrications.
Je parcours ton blog sur lequel j’étais déjà venue mais il y a un petit moment je crois ! J’ai souri en voyant l’article car j’ai choisi la même photo pour un article sur la consommation éthique (car bon je prends des photos de paysages mais pas vraiment de vêtements !). L’article en question est justement consacré à cette idée de « voter avec son portefeuille », dont je fais une critique (mais bienveillante et nuancée hein enfin j’espère). Je serais intéressée par ton retour si jamais tu as l’occasion de le lire 🙂